ESPACE PRESSES / PRO
Madame, Monsieur, chers partenaires à la diffusion,
Merci pour votre attention portée sur le travail de GLAISE, cet espace est le vôtre.
Dossier de présentation, extraits sonores, fiche technique, dossier de presse (à compter de mi-janvier 2023), communiqués, …
Vous trouverez ici l’ensemble des renseignements utiles, mais au-delà, nous sommes bien évidemment à votre disposition pour poursuivre, vous fournir davantage.Chaque lieu est unique, possède ses particularités, ses propres capacités, ses attentes et objectifs, n’hésitez pas à nous faire part des vôtres et voyons ensemble.
Nous sommes réjouis de poursuivre avec vous, avec votre public. À bientôt !
L’équipe de GLAISE
D’or et d’argent
-Venez voir quel bonheur ! Ces deux poupées toutes serties
-Venez voir ! Quel bonheur
Et les danseuses qui dansèrent, plus un habit de paupières
Et ces valses, ces polkas, ces airs si gais
Huile d’argan
La teinte, le trait S’étreindre, ça y est :
L’eidos y dort loin de l’objet
À penser, les choses semblent assises
D’où
Voir sis au bleu au pli
Corps applaudis sinon crapules, enfuis
Mais qui te dit de te méfier de l’animal blessé ?
À quoi bon
À bois rompus
Nous assaillons
Souches, troncs
Dut-il
De la langue, de la hargne
Ou d’image sans haine
Ou mémoire à la traîne
L’histoire qui gêne est la gangrène
Quelque part le père se pâme
Au périmètre exigu de l’épouse
Fausse relation
La touche est prude et le rendu parfait
L‘arrogance arithmétique met le motif asymétrique
L‘aisance systématique nie l’encéphalomyélite
Par un poignet souple, par une virole maîtrisée
Le piège des harmonies, un matin las
Être ce qu‘on ignore le plus
Grappes et gouttes
Irréductible le temps du geste
Assoupi aux enfeus
Le mot nomme au creux
Chacune des cavités
Irréductible le temps du geste
Où son souffle aveuglé
Où sa seule image, son visage
Enfuit le trait
Emaillent les langues
Ne laisse cette nuit
Que les trous béants
Et les pieux brûlés
La maison dissoute
La terre s’en nourrit
Nous laisse cette nuit
Chaleur du dedans
Nos bras n’osent toucher
Glisse du doigt à la joue
De la joue à la cuisse
Enjoué et douloureux, le ventre est insidieux
Le silence à défaut des yeux
La terre s’en nourrit
Plus rien qui ne hisse, plus rien que tu n’eusses
Latences, impatiences, et précipitations avant de sentir
Un soupir chaud te glisser sur le buste : c’est la vapeur relâchée de tes apnées
Les paumes brûlées
Ce matin, mon ombre sans fioriture, la bouche pleine de ratures
- Ce matin, mon ombre, jusqu’où la plains-tu d’être vaine ?
Et ma langue corrompue, et ce socle dépourvu, ce matin mon ombre n’est pas étiquetée
Les étrennes douces : lesquelles qu’eussent ongles et paumes lisses
Une histoire sans coupable, une cuite un peu amère
Sonate pour violoncelle et piano de S.Prokofiev, premier mouvement
Où la langue gardera
Sous le vers, sous le ventre
Où la langue perlera
Sans trop y faire à l’encre
Nous esquissons matins
Complexité du trait
Epuisé c’est aux poings
Qu’enfin tu te soustrais
Hortense
Au moindre mot, fissure les rochers
Et s’il ne souffle pas la feuille
L’épair dû pose le silence
Il marche désaligné
Son crâne débranché
Son genou sale, son tronc dressé
L’angor
Impliquer haleine, humides et salés
Faisceaux, battements
D’aucune artère
Il a fallu ignorer les bras ballants
Avant l’heure
Qu’évident, que cessent
Renversent et ravivent les doigts
Qu’abrient, que roulent
Que lavent et relâchent nos pas
Crédits textes : Philippe Cloes. © philippe cloes 2021, tous droits réservés